ÄKÄ – FREE VOICES OF FOREST

Concert fruit d’une aventure interculturelle France / Congo Brazzaville
Rencontre musicale avec les autochtones pygmées Äka de l’Ensemble NDIMA (Congo Brazzaville), le manageur bantou et fondateur de Ndima Sorel Eta, et trois occitans Leïla Martial, Eric Perez, Rémi Leclerc.

Voici une rencontre inédite entre le groupe NDIMA, virtuoses du répertoire ancestral vocal pygmée Aka et celui d’artistes à l’imaginaire foisonnant, rompus à l’improvisation, réunis autour de l’incroyable vocaliste Leïla Martial et du body-percussionniste-claviériste chevronné Rémi Leclerc.

Une épopée multidimensionnelle qui s’étend sur plusieurs années et fait l’objet d’un spectacle (Sortie en Nov 2021), d’un album prévu pour le printemps 2023 ainsi que d’un documentaire long métrage réalisé par Yvan Schreck et produit par « L’Endroit ».

Que connaît-on au fond de ces polyphonies mystérieuses complexes héritées d’une culture ancestrale, que nombre d’ethnomusicologues ont renoncé à décrypter ?
Les arrangements font cohabiter les yodels traditionnels pygmées avec des harmonisations tonales, les contrepoints augurent les envolées lyriques, les textures et effets de bouche s’enchevêtrent étrangement, les percussions corporelles invitent à la danse tandis que les lignes de basse vocale nous embarquent vers une transe inédite. Les improvisations libres finissent d’éclater un cadre sans cesse réinventé ensemble.

Ici, la voix est au centre de l’exploration et devient l’instrument de tous les possibles. C’est un voyage sans paroles, au coeur de la nature humaine, dans sa dimension de partage. On assiste à un joyeux mélange de sons, de vibrations, d’expressions vocales. Il y a dans la rencontre de ces 2 mondes comme l’avènement d’une nouvelle communauté de sons, un « nouveau peuple de sons ».

Distribution d’ÄKA-Free voices of forest 
Angélique Manongo : voix
Emilie Koulé 
: voix
Nadège Ndzabolé
 : voix
Gaston Motambo : voix, percussions
Michel Kossi
 : voix, percussions
Sorel Eta : Manager Ndima, voix, percussions, direction artistique
Leïla Martial : voix, composition, direction artistique
Rémi Leclerc : voix, body-percussions, clavier, composition, direction artistique
Eric Pérez : voix, percussions, compositions
Maxime Lance : son
Colin Thèvenin : Lumière – Régie

CONTACT BOOKER  : Laurent Carrier
Production déléguée & Diffusion : COLORE
https://colore.fr / laurentcarrier@colore.fr / 0671049710

Coproduction : Colore (Laurent Carrier Diffusion), Les Scènes du Jura – scène nationale, Festival Africolor, Musiques au Comptoir à Fontenay Sous-Bois, le centre de création Musicale Césaré/CNCM Reims, Jazzdor Strasbourg, Musiques d’Ici et d’Ailleurs à Châlons-en-Champagne, La Cie des Humanophones, Plateau Libre, Détours de Babel.
Avec le soutien de la Région Île-de-France, du Ministère de la Culture et du Shed.
Crédit photo : Therance Ralff Lhyliann

 

ARTE CONCERT VIDEO DE NDIMA AU QUAI BRANLY

NDIMA
Créé le 15 janvier 2003 à Kombola, département de la Likouala en République du Congo, à l’initiative du chercheur-ethnologue Sorel ETA, Ndima (la forêt en langue aka) est un groupe d’artistes (chanteurs et danseurs) de la tribu pygmée aka.
Dans sa vision, Ndima se propose de promouvoir et sauvegarder le patrimoine culturel menacé de disparition des peuples autochtones aka, en mettant en valeur, à travers des spectacles et rencontres diverses, les artistes d’origine aka, leurs danses et chants polyphoniques méconnus dans leur diversité, et de favoriser, par le biais de ceux-ci, le rapprochement des peuples.

Retour à la Génèse : NDIMA et les Humanophones se rencontrent pour la première fois à la mythique Philharmonie de Leipzig - Allemagne pleine à craquer en mai 2018 !

A Kombola, village à l'orée de la forêt équatoriale - Nord Congo Brazzaville Lors de l'immersion en décembre 2020, Leila Martial, Rémi Leclerc ont rejoint les chanteuses et musiciens d'Ndima dans leur environnement, leur habitat - forêt.

Le lien entre Leila Martial, Rémi Leclerc tous deux passionnés des polyphonies AKa, et Sorel Eta manager de Ndima se tisse progressivement pendant toute l’année suivante. Un projet de collaboration s’imagine.
La première phase de l’aventure est un voyage d’immersion dans la forêt équatoriale en décembre-janvier 2020 ayant pour but de découvrir la culture du peuple Aka et plus spécifiquement celui du clan de Ndima. Ils étaient accompagnés par un réalisateur et une preneuse de son qui préparent un documentaire couvrant toute cette aventure (Société de production « L’endroit ») 
Le vidéaste Yvan Schreck et la preneuse de son Marie-Clothilde Chery les ont accompagné pour tourner des images en vue d’un film à venir.

Le nouveau livre de Sorel ETA Ethnologue disponible chez les libraires physiques et digitaux le 21 septembre 2022. (Collection Nouvelles / Edité aux Puf)

Défenseur de la cause autochtone de la forêt équatoriale du Congo, il s’identifie en tant que chercheur de l’Université de la forêt. Sorel est un ami et partenaire d’aventure au sein d’ AKA FREE VOICES OF FOREST. Je recommande ce livre car je connais l’homme, engagé, persévérant, militant. Merci Sorel pour ton travail.
Ce livre est d’abord l’histoire d’une rencontre, celle entre l’auteur, Sorel Eta, et les Aka. Sorel Eta est un Bantou, ethnie dominante qui, comme il le raconte lui-même, méprise habituellement les Pygmées Aka, peuple de la forêt du Nord-Est de la République Démocratique du Congo. C’est donc d’abord l’histoire d’amitiés réciproques enjambant les préjugés, de part et d’autre. C’est aussi celle d’une aventure commune car Sorel Eta a créé avec ses amis un groupe musical se produisant à l’international, Ndima. Les Pygmées sont en effet célèbres pour leurs chants polyphoniques, une tradition musicale vocale complexe, basée sur la transmission orale, forme complexe de polyphonie contrapuntique à quatre voix, maîtrisée par l’ensemble des membres de la communauté. C’est enfin la découverte progressive par l’auteur de l’art de vivre en forêt propre aux Aka. À ses côtés, nous découvrons leur art de la chasse et de la cueillette du miel sauvage, leurs croyances, les relations entre hommes et femmes, leur usage de la magie, leur art très particulier de se déplacer plus rapidement que quiconque dans la forêt… Sorel Eta offre ainsi aux lecteurs un condensé d’humanité riche d’enseignements.

PRESENTATION DES PYGMEES AKA

Les pygmées habitent les forêts d’Afrique entre l’océan atlantique et les grands lacs, et se répartissent en différents groupes comme les Baka, Bambuti, Batwa, Babongo, Efé et autres. Traditionnellement nomades, ils sont aujourd’hui en voie de sédentarisation.
Les pygmées aka habitent, quant à eux, dans les forêts du nord de la République du Congo et du sud de la Centrafrique. Ils parlent le aka et tentent de préserver leur mode de vie et leur culture en dépit de l’influence croissante du modernisme en milieu rural et de la raréfaction des ressources dans une sylve peu à peu dévastée par les agriculteurs et les exploitants forestiers.
Marginalisés et souvent exploités comme la plupart des groupes pygmées, les aka entretiennent des rapports de clientèle avec leurs voisins Bantous, accomplissant pour eux diverses tâches : chasse, pêche, collecte du miel, travaux agricoles et portage.
Enfants de la forêt, les aka savent en prendre soin car leur vie en dépend. La forêt leur fournit le gibier et les plantes pour se nourrir, se soigner, et

confectionner tous les objets nécessaires à la chasse, à la cuisine, à la récolte du miel …
La musique fait partie du quotidien et elle pratiquée par tous. Comme l’écrit Simha AROM : « à entendre chanter un cœur aka, c’est-à-dire l’ensemble d’un campement, on retient l’impression d’un extraordinaire entrelac de voix et de timbres vocaux où prédomine le procédé du jodel » (Encyclopédie des pygmées aka).
Les aka pratiquent en effet, et ce depuis l’enfance, une polyphonie contrapuntique que le jodel, avec ses brusques changements de registre, rend particulièrement spectaculaire. De même, leurs rythmes tambourinés, leurs danses, leur musique instrumentale pour harpe arquée, harpe-cithare, arc musical, flûte, témoignent d’une riche culture artistique aujourd’hui menacée d’extinction.
Originaires du village de Kombola au nord du Congo-Brazzaville, les musiciens et danseurs aka de l’ensemble Ndima s’attachent donc à promouvoir et à sauvegarder ce patrimoine musical et, ce faisant, nous invitent à un voyage dans les profondeurs de la forêt équatoriale. Musique et danses de la vie quotidienne, chants des esprits de la forêt, des rites de chasse, de guérison ou de levée de deuil, nous offrent ainsi un aperçu d’une tradition immémoriale mais aussi en perpétuelle recréation.

Sorel ETA

CONCERTS REALISES

12.11.2021 Création – Fontenay-sous-Bois (Musiques au Comptoir/ Africolor)
13.11.2021 Lyon (Musée des Confluences)
18.11.2021 Bischwiller (Mac/ Jazzdor)
20.11.2021 Beynes (La Barbacane)
26.11.2021 Berre-l’Étang (Forum des Jeunes et de la Culture)
28.11.2021 Vezelay (Cité de la Voix)
23.03.2022 Seyssinet (Détours de Babel)
25.03.2022 Foix (scène nationale l’Estive)
26.03.2022 Marciac (l’Astrada)
29.03.2022 Brest (Plages Magnétiques/ Le Quartz)
01.04.2022 Dôle (Scènes du Jura)
02.04.2022 Metz (l’Arsenal)
03.04.2022 Reims (CNCM – La Magnifique Avant-Garde)
07.04.2022 Guidel (L’Estran)
08.04.2022 Langonnet (La Grande Boutique)
09.04.2022 Bagneux (Théâtre Victor Hugo)
12.04.2022 Vanves (Bagneux)
13.04.2022 Limoges (Centre Culturel Jean-Gagnant)
14.04.2022 Belfort (Théâtre le Granit)
19.04.2022 Bezons (TPE)
20.04.2022 Guyancourt (La Batterie)
21.04.2022 Rocher de Palmer (Bordeaux)
22.04.2022 Beauzile – Forêt de Grésignes (Tarn)
03.10.2022 Paris – Le 360 Music Factory

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